This blog post was published under the 2010 to 2015 Conservative and Liberal Democrat coalition government

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Peter Ricketts

Ambassador to France from February 2012 to January 2016.

30th April 2014 Paris, France

Le retour de la croissance économique au Royaume-Uni

Nous avons à Paris cette semaine notre ministre des finances George Osborne et ça me donne l’occasion de réfléchir sur ce qui se passe outre-manche dans le domaine de l’économie.

Nous avons maintenant une vraie reprise au Royaume-Uni. Cette année les prévisions sont pour une croissance autour de 2.9%. Nous avons fait maintenant 4 ans de réduction des dépenses publiques ; un programme de 80 milliards de livres sterling, presque 100 milliards d’euros. Ça libère de l’énergie dans l’économie : nous avons une croissance qui est équilibrée sur les différents secteurs et – surtout dans le domaine de l’industrie – on a vraiment une reprise maintenant de l’investissement.


Version écrite (suite)

L’économie crée des emplois. Nous en avons supprimés 400 000 dans le secteur public et nous en avons créé 1.7 millions dans le secteur privé. C’est-à-dire que le chômage baisse et est maintenant en dessous de la barre des 7%. Le gouvernement fait aussi beaucoup d’efforts pour réduire le poids des impôts sur les sociétés, et nous aurons l’année prochaine 2015 l’impôt sur les sociétés à 20%, le plus bas des pays du G20.

Mais les entreprises doivent payer les taxes dont elles sont redevables, et George Osborne est ici pour une réunion à Bercy avec M. le ministre Sapin et d’autres collègues européens sur la problématique de s’assurer qu’il y ait des règles internationales qui s’imposent aux grandes sociétés multinationales pour s’assurer qu’elles payent les taxes dont elles sont redevables. Ça passe par un renouvellement des règles entre les grands pays. L’action est en cours là, au G20. Et il faut aussi d’avantage de transparence sur les taxes qui sont imposées aux multinationales.

Notre principe, et je pense qu’il est partagé par nos alliés européens, c’est qu’il faut avoir les impôts sur les sociétés les plus bas possible pour la compétitivité de l’économie européenne – mais aussi que les sociétés, les multinationales doivent payer leurs impôts ; c’est le but de la réunion aujourd’hui, et George Osborne et M. le ministre Sapin seront au cœur de ce débat.

[George Osborne a aussi donné une interview au journal Les Echos]