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Syrie : les 3 pistes de notre collaboration avec la France

Peter Ricketts

Peter Ricketts

Nous travaillons beaucoup actuellement entre Français et Britanniques sur la question de la Syrie. Ce qui se passe dans ce pays est vraiment choquant et horrible :  le bilan de 80 000 morts en deux ans d’une guerre civile très brutale, cela choque tout le monde. Et l’ensemble de la communauté internationale est maintenant mobilisée pour essayer de mettre fin à cette guerre terrible. Avec la France, nous avons travaillé sur 3 pistes principales.


Version écrite (suite)

Tout d’abord, la question de levée de l’embargo européen sur les armes. Nous avons récemment obtenu un accord de levée de l’embargo envers le Conseil national syrien, c’est-à-dire l’opposition syrienne modérée. Cela ne veut pas dire que le Royaume-Uni va livrer des armes tout de suite, mais nous avons maintenant l’option de le faire, c’est un message fort et clair vis-à-vis du régime de Bachar el-Assad pour entamer des négociations sérieuses pour sortir de cette crise.

La deuxième piste que nous suivons, c’est d’avoir une conférence internationale le plus rapidement possible où les deux parties (représentants du gouvernement actuel et opposition) puissent se mettre autour d’une table et négocier la fin de cette guerre meurtrière. Nous appelons de nos voeux que cette conférence se passe rapidement, et nous mettons tout en oeuvre pour y parvenir.

Troisième piste : les informations sur l’utilisation de l’arme chimique. Tout comme le gouvernement français, nous avons des éléments d’information assez convaincants de l’utilisation du gaz sarin, ce qui est un crime contre la loi internationale. Nous pensons que c’est probablement le fait du régime, nous n’avons pas les preuves définitives mais nous avons donné toutes nos informations à la commission d’enquête de l’ONU, tout comme les Français. C’est maintenant à cette commission de travailler et surtout de pouvoir se rendre sur le terrain. Nous insistons avec force pour que la commission obtienne cette autorisation de la part des autorités syriennes. Il faut tenir compte de toutes les preuves qu’elle pourra amasser. Ce point, ainsi que la tenue d’une conférence pour trouver une solution politique à ce drame, sont nos deux priorités actuellement.

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