L’intelligence artificielle est en plein essor à Montréal, et de façon plus générale, au Canada. Les algorithmes informatiques peuvent analyser d’énormes quantités de données et déterminer les tendances ; découlant sur une multitude d’applications possibles. Le potentiel est étonnant : la reconnaissance vocale, les services de traduction, le guidage des véhicules autonomes, le renseignement de la police par l’analyse des crimes et les diagnostics en soins de santé sont autant de possibilités.
Google, Microsoft, IBM et Facebook ont déjà fait d’énormes investissements dans la grappe d’I.A. de Montréal, ville qui a soumissionné auprès du gouvernement fédéral du Canada pour obtenir le statut de super-grappe. Ces compagnies sont attirées à Montréal par le talent, généré par l’Institut des algorithmes d’apprentissage de Montréal, dont le Directeur, Professeur Yoshua Bengio, est l’un des premiers experts en apprentissage machine.
Il ne s’agit pas que des compagnies technologiques qui en profitent, mais les gouvernements du Canada et du Québec voient ici une occasion en or et fournissent également du financement. Leurs priorités sont les suivantes : l’attraction et la rétention de talent ; la création d’un environnement adéquat appuyant les start-up pour un meilleur accès au capital de risque, la commercialisation et le marketing de leurs produits ; la prise en compte des questions éthiques liées à la technologie, telles que la protection des données et la confidentialité.
Nous nous assurons que le Royaume Uni surfe aussi cette vague. Nous accompagnons déjà des entreprises d’I.A. dans leur processus d’investissement au Royaume Uni, dont Element A.I. fondé par Prof. Bengio, Imagia et sportlogiQ. Nous avons aussi une expertise de classe mondiale à offrir. L’Institut Alan Turing, qui est l’institut national de la science des données, est un centre mondial d’excellence. Cet institut a été fondé par cinq universités britanniques : Cambridge, Oxford, Edinburgh, UCL et Warwick, mais il travaille également avec des partenaires de l’industrie, les structures gouvernementales et le secteur tertiaire. Il y a un certain nombre de compagnies britanniques prometteuses dans le domaine. Une d’entre elles, Deep Mind, a déjà mis sur pied deux centres de recherche au Canada, un à Montréal et l’autre à Edmonton.
Pour développer la collaboration qui existe déjà entre le Royaume Uni et le Canada, nous avons fait venir à Montréal et à Toronto une délégation britannique de chercheurs, d’entreprises et de représentants gouvernementaux. Ils ont visité les plus importantes institutions de recherche et entreprises, nous avons tenu une table ronde et organisé des évènements de réseautage pour leur permettre de mieux comprendre leurs écosystèmes d’I.A. mutuels et tisser davantage de liens. Avec l’appui de la Catapulte numérique et le Réseau de Transfert de Connaissances du Royaume Uni nous sommes en train de planifier une visite de retour du Canada vers le Royaume Uni en janvier 2018.
Ceci a directement succédé une visite par la Première Ministre au Canada en septembre, visite au cours de laquelle elle a annoncé avec le Premier Ministre Trudeau, un fond conjoint de la science et de l’innovation qui s’élève à £100m. L’une des priorités de ce fond est l’I.A. Il reste beaucoup à faire pour s’assurer que le Royaume Uni et le Canada restent en tête du pelleton. Alors, si vous désirez faire partie de l’action, veuillez contacter notre agent de la science et de l’innovation, Mario Rivero-Huguet : Mario.Rivero-Huguet@fco.gov.uk