Alors, qui n’a pas encore entendu parler de la COP21 ?
Car nous y sommes ! Le 30 novembre, Paris (ou plus précisément, le Bourget) accueillera près de 150 chefs d’état pour l’ouverture de cette conférence internationale sur le climat.
Pour ceux qui ne suivent pas les négociations climatiques en détail, l’arrivée de toutes ces délégations officielles peut sembler surprenante (après le départ des chefs d’Etats, quelques 40 000 personnes sont également attendues pour assister aux négociations pendant deux semaines) mais c’est à Paris que nous devons nous mettre d’accord sur la question cruciale de la réduction de nos émissions de CO2.
Le Président Hollande a évoqué récemment dans un entretien à l’Express le travail des scientifiques du groupe GIEC démontrant l’étendue du changement climatique sur notre planète. Il n’y a plus de doute possible : le « dérèglement climatique » (selon le terme employé par Laurent Fabius) est bel et bien constaté scientifiquement, et reconnu comme source ou facteur aggravant de problèmes de conflits, de santé, d’économie.
Cette conviction du Président Hollande a motivé la candidature de la France pour la présidence de la COP21 et nous sommes tous reconnaissants de cette offre : que pouvait-on espérer de mieux que la France, grand pays de droits de l’homme, pour accueillir cette rencontre historique ?
Le Royaume-Uni répondra bien évidemment présent lors de la COP21. Le Premier ministre, David Cameron, qui a souhaité accompagner le Président il y a quelques jours au Bataclan pour rendre hommage aux victimes des attentats du 13 novembre dernier, revient donc pour le début de la conférence, aux côtés du Prince de Galles, invité par le Président pour prononcer un discours d’ouverture.
Quels sont les objectifs britanniques pour cette réunion ?
Tout comme la France, nous souhaitons obtenir un accord juridiquement contraignant qui engage les pays membres de l’ONU à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et ainsi éviter de dépasser le seuil d’une augmentation de 2° de la température de la planète.
Cela peut paraître simple. En réalité, cela signifie de changer radicalement notre façon de vivre et de consommer au quotidien.
En faisant cela, nous agissons pour l’avenir. Celui de nos enfants, de nos petits enfants : il ne s’agit plus de parler de frontières, de nations, il s’agit, comme le Président l’a dit lui-même dans son entretien, de l’avenir de l’humanité.
Le mot d’ordre choisi par la France pour sa présidence de la COP21 le résume bien : « tous ensemble pour le climat ».
En effet. Here’s to Paris 2015 !