Nous venons d’avoir la visite à Paris de George Osborne, notre ministre de l’Economie et des Finances, que nous appelons « chancelier de l’Echiquier ».
Il est venu à Paris avec deux grands messages : tout d’abord, que le Royaume-Uni souhaite rester dans l’Union européenne, une Union réformée dans l’intérêt de tous les pays membres.
Il a présenté les propositions britanniques pour rendre l’Union européenne plus efficace, plus compétitive, pour un bon équilibre entre les membres de la zone euro et les autres membres, qui sont dans le marché unique mais pas dans la zone euro, comme le Royaume-Uni. Il a également évoqué les questions sur l’abus des allocations sociales en privilégiant bien sûr le principe de libre circulation en Europe.
Monsieur Osborne avait également un second message : nous ne voulons pas que l’Europe reste le continent des grandes traditions, mais qu’il continue d’être le continent des innovations et de la créativité pour l’avenir. Le chancelier a visité avec Emmanuel Macron, le ministre français de l’Economie, une pépinière de start ups numériques où ils ont discuté avec des entrepreneurs du domaine digital.
Ils ont également annoncé une “task force” franco-britannique pour travailler sur ce qu’on appelle l’open data, c’est-à-dire les vastes stocks de données mis à disposition par les gouvernements qui permettent aux entrepreneurs de trouver de nouvelles applications et solutions pour créer de la richesse en exploitant les données publiques.
Cela fait partie de l’Europe de l’innovation, l’Europe de l’avenir que nous Britanniques recherchons.