La visite du Premier ministre David Cameron à Paris

Notre Premier ministre David Cameron était à Paris la semaine dernière, très rapidement après son élection. Il y a cinq ans, il est venu à Paris pour sa première visite en tant que nouveau Premier ministre, je m’en souviens bien parce que je l’accompagnais alors.

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Une fois de plus, il a souhaité se rendre [à Paris] rapidement. C’est normal, car nos deux pays sont très liés dans des domaines tels que les affaires étrangères, la défense et l’énergie.

M. Cameron et le Président Hollande ont bien sûr évoqué la question de l’Europe. M. Cameron a expliqué que nous recherchons une Europe réformée et son intention est de faire campagne dans le cadre d’un référendum au Royaume-Uni pour que nous restions membre de l’Union européenne.

Il a expliqué que nous soutenons l’intégration de la zone Euro et que nous ne ferons pas obstacle à cela. Mais nous avons également des priorités en tant que pays dans le marché unique mais hors zone Euro. Nous avons besoin de la flexibilité et de l’imagination des pays membres de l’Union européenne pour que l’on puisse tous arriver au même objectif : une Union européenne efficace et réformée.

M. Cameron et M. Hollande ont également discuté du changement climatique. Mon Premier ministre a expliqué le soutien absolu du Royaume-Uni pour le succès du grand sommet sur le climat COP21 à Paris en fin d’année.

Ils ont évoqué les menaces auxquelles nos deux pays sont confrontés : la menace terroriste et de l’extrémisme islamiste, et cette thématique va être reprise à l’occasion de la venue cette semaine de mon ministre des Affaires étrangères M. Hammond pour une série de réunions présidées par M. Fabius sur la menace de DAECH [et les développements] en Irak et en Syrie.

Enfin, le thème de la coopération en matière de défense [sera au centre des discussions] de mon ministre de la défense M. Fallon, qui sera également à Paris cette semaine pour des réunions avec M. Le Drian.

[Avec cette série de visites,] nous voyons très clairement la détermination du nouveau gouvernement britannique de se ré-engager avec la France sur tous ces dossiers très importants.