Dans ce jardin magnifique au mois de mai, il convient peut-être de réfléchir sur l’avenir de la planète et le développement durable et tout particulièrement la question de nourrir la planète, le grand thème de l’exposition universelle de Milan, qui s’est ouverte il y a dix jours.
Version écrite (suite)
Le pavillon britannique met en valeur ce que nous pouvons apporter dans cette thématique : dans le monde de la haute technologie au service de l’agriculture, dans la bio pharma, dans l’excellence de notre production agro-alimentaire, un secteur où la France a toujours été très reconnue, mais où le Royaume-Uni fait aussi des efforts pour améliorer la créativité de notre gastronomie et cela sera en évidence pendant cette exposition. Ici à l’ambassade dans quelques semaines, nous organiserons une conférence sur la high-tech agroalimentaire, pour faciliter les coopérations entre les entreprises françaises et britanniques dans ce domaine.
Allant de pair avec une agriculture efficace et verte, c’est bien-sûr la question du climat, grand enjeu du sommet mondial sur le climat au mois de décembre. D’abord, il y aura un sommet des hommes d’affaires qui témoigneront du soutien du monde des entreprises. Pour notre part, nous accueillerons à l’ambassade dans quelques semaines le patron d’une de nos très grandes sociétés, Unilever, M. Paul Polman, qui est très engagé comme chef d’un groupe (industriel) mondial dans la lutte contre le changement climatique. L’expansion verte du groupe en atteste. M. Polman va témoigner de ce que les hommes d’affaires et le monde du business peuvent apporter à ce débat.
Sur ces deux grandes thématiques : le futur de notre nourriture et le futur de notre climat, je peux vous assurer que le nouveau gouvernement britannique et le gouvernement français travaillent la main dans la main.