L’épidémie d’Ebola frappe les pays d’Afrique occidentale très fort. On a eu déjà plusieurs milliers de morts, et le nombre d’infections double à peu près tous les mois en ce moment. Alors il y a une mobilisation internationale pour aider les pays concernés à confronter ce fléau et sous l’égide de l’ONU nous, les Britanniques, nous avons pris le devant en Sierra Leone, la France en Guinée, et les Américains en Liberia.
Nous avons deux volets d’action immédiate. D’abord, aide et soutien aux pays concernés. Pour le Royaume-Uni nous avons pris l’engagement de construire très rapidement un centre spécialisé de traitement de ces infections avec 62 lits. Nos militaires travaillent actuellement à la construction de ce centre et nous avons des plans très ambitieux pour augmenter le nombre de lits, allant jusqu’à 700 lits le plus rapidement possible.
Pour cela nous aurons besoin de partenaires internationaux et nous aurons une conférence à Londres le 2 octobre pour mettre l’accent sur la réponse rapide en Sierra Leone.
Je sais que les Etats-Unis et la France font pareil au Liberia et en Guinée.
Le deuxième volet de l’action internationale est la prévention, et là, la recherche va très rapidement. Nous avons financé la recherche pour un vaccin qu’on teste déjà sur les volontaires pour pouvoir mettre ça en action dans la région le plus rapidement possible.
Nous sommes tous confrontés ici à une épidémie très grave, dans des pays qui sont pauvres, qui sont déjà fragiles, avec les systèmes de santé qui ne sont pas robustes, alors nous aurons besoin d’un soutien très large de la communauté internationale, en terme de professionnels de santé et de soutien logistique pour assurer une réponse rapide et efficace à cette menace qui les frappe.

