Nous venons d’avoir à Paris notre nouveau ministre des Affaires étrangères Philip Hammond, pour sa première visite bilatérale en France. Il connait bien la France, parce qu’il vient d’être ministre de la Défense pendant deux ans et s’entendait très bien avec son homologue français le ministre Jean-Yves Le Drian.
Version écrite (suite)
Cette fois, il a commencé comme participant à la conférence sur l’Iraq organisée par la France, qui a rassemblé une grande coalition de pays qui voulaient soutenir le nouveau président et le gouvernement irakien dans leur combat contre les Djihadi islamistes que nous appelons ISIL. Le Royaume-Uni est totalement solidaire avec cette coalition et nous sommes en train de réfléchir sur les mesures supplémentaires que nous pouvons prendre avec les autres partenaires pour lutter contre cette menace djihadiste en Irak.
Ensuite Philip Hammond a passé une journée à Paris. Il a eu une longue discussion avec son homologue Laurent Fabius qui a couvert toutes les questions d’actualité: les crises, que ce soit au Moyen-Orient, en Afrique, avec la Russie, la question de l’Ebola qui frappe si durement les pays de l’ouest de l’Afrique et où le Royaume-Uni est en train d’organiser la construction d’un hôpital pour 62 patients.
M. Hammond voulait aussi se focaliser sur les questions de plus long terme, de réforme de l’économie européenne. Tous les pays de l’Europe ont besoin de d’avantage de compétitivité de croissance, de création d’emploi. Au Royaume-Uni, nous avons comme projet spécifique pour réformer l’Union Européenne. Nous cherchons surtout d’avantage de competitivité. Ca passe par compléter le marché unique, qui est à la base de tout ce que nous ferons ensemble à l’Union Européenne. C’est la simplification – moins de réglementation mais plus efficace quant à sa mise en oeuvre. C’est aussi les accords de libre-échange avec les pays tiers pour encourager la croissance et le commerce. Et parce que l’Union Européenne va continuer d’évoluer, nous avons besoin de flexibilité qui pourrait permettre à la zone euro de compléter son intégration – que nous soutenons – mais aussi qui permet aux pays comme le Royaume-Uni, qui n’est pas dans l’Eurozone, de protéger quand même nos intérêts dans le marché unique et de s’assurer que les institutions fonctionnent d’une manière équilibrée entre tous les pays membres de l’Union Européenne.
M. Hammond a pu discuter de ça avec une large gamme d’opinion française ici, et comme toujours, quand nous travaillons ensemble, nous avons trouvé des terrains d’entente ensemble.