On a vu beaucoup dans les médias récemment, au sujet de la nomination du Président de la Commission européenne, et l’isolation du Royaume-Uni à ce sujet. Je voulais expliquer pourquoi M. Cameron a décidé de faire un point de principe là-dessus.
Depuis le début, le Président de la Commission européenne a toujours été choisi par les chefs d’état et de gouvernement par un commun accord. C’est un poste important. La Commission gère les structures européennes dans l’intérêt de tous les états membres, alors c’est important que tous les états membres aient confiance dans le Président de la Commission.
Cette fois, le Parlement européen a proposé un nouveau processus qui n’est dans aucun traité selon lequel le chef du parti européen qui arrive en tête dans les élections européennes devient le futur président de la commission. M. Cameron a pensé dès le début que c’était un mauvais processus. C’est un principe important que le Président de la Commission doit être nommé avec le consensus de tous les états membres. Alors, il s’est opposé par principe. Il voulait avoir un choix de plusieurs personnes pour que les chefs d’état ou de gouvernement puissent choisir celui ou celle qui pourrait mener les reformes essentielles en Europe.
Mais les autres pays membres en ont décidé autrement. M. Cameron a demandé un vote, parce qu’il voulait montrer qui s’opposait à cette nouvelle procédure. Finalement, ce n’était que le Royaume-Uni et la Hongrie qui se sont opposés. Mais M. Cameron est certain qu’on peut être de temps en temps à la fois isolé et avoir raison.
Maintenant le choix est fait. C’est un moment très important pour l’Europe. Il faut mener les réformes en profondeur maintenant. C’était le souhait de beaucoup d’électeurs dans les élections parlementaires européens récemment.
En même temps que de designer le candidat pour présider la Commission, le Conseil européen a adopté un texte important sur les priorités pour les cinq ans à venir de la Commission, des priorités de réforme, de croissance, de création d’emplois, de simplification administrative, d’augmentation du rôle des parlements nationaux, et d’autres aussi. Pour nous c’est important maintenant que la nouvelle Commission travaille dans ce sens. M. Cameron a déjà discuté de ça avec M. Juncker dans un esprit démocratique. On va travailler ensemble sur cet ordre du jour très important.