J’ai travaillé de manière étroite avec les autorités françaises sur leur intervention militaire en République centrafricaine. J’ai fait l’expérience dans ma propre carrière des décisions prises par les gouvernements pour agir face aux actes totalement inacceptables contre les populations, entre les communautés, notamment dans les Balkans.
Version écrite (suite)
Le gouvernement britannique est entièrement d’accord avec la décision française sur la nécessité d’agir maintenant. Nous avons travaillé étroitement avec la France à New York à l’ONU, pour une résolution donnant l’autorité d’intervenir.
Nous, Britanniques, nous sommes toujours très engagés en Afghanistan, alors nous n’avons pas la possibilité d’envoyer des troupes. Mais nous avons immédiatement engagé un soutien logistique en envoyant un grand avion de transport de la Royal Air Force à Bangui le jour même où l’opération française a commencé.
De ma propre expérience, il est essentiel de commencer à réfléchir dès maintenant à la prochaine étape, celle de la stabilisation et du passage de relais aux forces régionales ou à l’ONU pour rétablir la stabilité en République centrafricaine. Le Royaume-Uni se tiendra totalement aux côtés de la France en travaillant sur cette deuxième phase de leur opération.