Je voulais saluer l’accord conclu à Genève sur les questions du programme nucléaire iranien. Je me souviens qu’il y a dix ans, j’étais directeur politique au Foreign Office, et je faisais partie de l’équipe qui a lancé ces discussions.
Version écrite (suite)
Ce fut donc dix ans de travail pour parvenir à cet accord, intérimaire bien sûr, mais quand même important.
Dès le départ, nous avons eu de vraies questions concernant le programme iranien. Le risque était évidemment qu’il s’agisse d’un programme nucléaire militaire. Alors, nous avons dès le début offert aux Iraniens la possibilité d’avoir un programme nucléaire énergétique pacifique.
N’étant pas satisfaits [de la réponse iranienne], nous avons appliqué des sanctions au niveau de l’ONU et de l’Union européenne, en conservant notre proposition d’alléger ces sanctions économiques en cas d’arrêt du programme militaire de l’Iran.
Avec cet accord intérimaire, nous avons fait un pas important dans cette direction. Les aspects qui nous avaient beaucoup inquiétés vont être arrêtés, voire diminués dans certains cas. En contrepartie, nous allons alléger des sanctions dans une certaine mesure.
Maintenant, l’objectif est de conclure un accord complet dans les six prochains mois, afin de mettre fin aux sanctions et d’établir la confiance dans un programme nucléaire iranien uniquement dédié aux besoins énergétiques du pays.