Cette semaine nous célébrons la Journée internationale de la femme (le 8 mars). Je suis personnellement très engagé dans la lutte pour améliorer la représentation des femmes dans les organisations publiques et privées.
Version écrite (suite)
Hier soir, nous avons organisé une discussion/débat à l’ambassade, avec 4 femmes (3 femmes françaises et une galloise) ayant des positions professionnelles très importantes dans leurs organisations en France.
Elles ont apporté un témoignage sur leur parcours personnel et nous avons débattu, en la présence d’environ 200 personnes, sur le thème : “qu’est-ce que l’entreprise peut offir à la femme, et qu’est-ce que la femme a à offrir à l’entreprise ?”, notamment dans des postes importants au sein de l’entreprise, et en terme de responsabilité sociale des organisations. C’était un débat intéressant, et des informations sont disponibles sur nos réseaux sociaux.
Le 8 mars même, je serai au Quai d’Orsay (ministère français des Affaires étrangères) à l’invitation du groupe de femmes du ministère, pour témoigner de mon expérience personnelle quand j’étais secrétaire général du Foreign Office (FCO) à Londres, et notamment dans l’amélioration de la représentation des femmes dans des positions importantes de la diplomatie britannique.
La diplomatie n’est pas une carrière facile pour les femmes, étant donné les obligations de disponibilité, d’accepter des postes partout dans le monde. Quand je suis arrivé [au FCO], nous avions 17 femmes ambassadeurs. Aujourd’hui, nous en avons 37. Ce n’est pas encore suffisant, mais c’est un progrès. Nous avons analysé les causes de départ des femmes après 8 à 10 ans au sein de la carrière diplomatique, nous avons essayé d’introduire davantage de flexibilité dans les carrières – pour les femmes comme pour les hommes – et de mettre l’accent sur les résultats obtenus plutôt que le fait de passer de longues heures au bureau.
Nous avons fait des progrès. Ici à l’ambassade, je suis fier d’avoir des femmes pour numéro 2 et numéro 3. Nous vivons ici cette amélioration de la représentation des femmes. Vous pouvez d’ailleurs lire le billet de notre numéro 2 et ministre plénipotentiaire Kara Owen, invitée sur ce blog à témoigner de son expérience.
Je voulais également mentionner le fait que nous continuerons de travailler sur la thématique des droits des femmes après la Journée internationale. Mon ministre William Hague fera une priorité, à l’occasion de sa présidence de la réunion des ministres des affaires étrangères des pays du G8 en avril d’une initiative sur la prévention des violences faites aux femmes dans les zones de conflit. C’est quelque chose de très important et nous continuerons d’apporter notre éclairage sur cette initiative sur notre site web au mois d’avril.