Je voudrais parler aujourd’hui des événements de ce week-end en Afrique. Tout d’abord, nos pensées vont aux familles des soldats et de l’otage français tués au Mali et en Somalie. La Grande-Bretagne a vécu des expériences similaires et nous connaissons la peine que représente la perte de courageux soldats et d’otages lors des tentatives de libération.
La Grande-Bretagne soutient l’action française au Mali. Nous partageons la même analyse : nous ne pouvons pas accepter de voir le Mali basculer dans un état de désarroi dominé par les terroristes. C’est une menace envers nos intérêts vitaux.
Le Président Hollande a téléphoné [ce week-end] à Monsieur Cameron, lui a demandé une aide logistique pour les forces françaises sur le terrain et nous avons répondu très rapidement. Le premier avion britannique est arrivé à la base d’Evreux 24 heures après la demande. Ce type d’avion C-17 peut transporter jusqu’à 6 fois le chargement d’un Transall français et nous en mettons à la disposition des forces françaises pour transporter matériel et véhicules et, si nécessaire, les forces africaines qui vont venir en aide au gouvernement malien.
C’est un soutien pratique, concret, qui est tout à fait dans la logique de l’accord de Lancaster House de coopération franco-britannique en matière de défense.
Ce week-end, la France a également essayé de libérer l’otage français en Somalie. Nous sommes totalement en accord avec la France sur le fait que l’on ne peut pas accepter la détention et l’utilisation d’otages contre nous. Nous appuyons totalement la volonté de la France d’aller au bout de ce principe et nous sommes désolés de l’issue de cette tentative de libération.
C’est un moment difficile pour la France. Et c’est dans ces moments-là qu’il est important de voir les alliés de la France soutenir ses actions, et apporter toute l’aide que nous pouvons offrir. Nous continuerons de mettre des informations sur l’aide britannique sur notre site web, et je reste en contact avec vous à ce sujet.