26th November 2012 Paris, France
Le Royaume-Uni et le budget de l'UE
Cette semaine je voudrais vous parler de deux choses. Tout d’abord, la question du budget de l’Union européenne. Vous avez peut-être vu dans la presse la semaine dernière, avant le Conseil européen de la fin de la semaine, des titres suggérant que le Royaume-Uni était isolé. J’ai même vu un titre dans un grand journal français : “L’Europe otage des Britanniques”. Cela ne reflète pas ce qui s’est passé.
Version écrite (suite)
Comme tous les membres de l’Union européenne, nous avons une ligne à défendre. Chez nous en Grande-Bretagne, le gouvernement réduit de manière importante les budgets des ministères, par exemple de 20% pour le budget de la police britannique, 18 milliards de Livres Sterling (presque 20 milliards d’Euros) de réduction de notre budget de sécurité sociale. Dans ces circonstances, on ne peut pas avoir un budget européen en augmentation.
C’est pour cela que David Cameron est allé à Bruxelles, pour demander une réduction du budget quinquennal de l’UE, ou au moins un gel en termes réels de ce budget. La demande du Premier ministre était loin d’être isolée : d’autres pays voulaient voir une réduction des dépenses, notamment des dépenses de fonctionnement de toutes les institutions à Bruxelles.
La France a ses lignes à défendre, par exemple la Politique Agricole Commune, c’est quelque chose que nous comprenons totalement. Nous avons notre position et nous allons continuer à travailler : nous pensons qu’un accord est possible, nous serons constructifs mais nous demandons que les institutions européennes se mettent au même régime de réduction ou de gel budgétaire que nos propres gouvernements.
Les discussions vont reprendre au début de l’année prochaine et nous avons confiance dans la possibilité de trouver un accord.
En deuxième lieu, je voulais également mentionner l’entretien qui est sur notre site internet entre moi-même et la députée française Nicole Ameline, qui a une position importante au sein de la commission de l’ONU contre les discriminations envers les femmes (CEDAW). Nous avons discuté de la journée internationale de mobilisation contre ces discriminations hier [25 novembre]. Nous sommes en train de travailler sur d’autres journées internationales pour mettre en évidence les dangers des violences contre les femmes en tant qu’arme de guerre. Notre ministre des Affaires étrangères William Hague est à l’origine d’une initiative dans ce domaine qu’il va porter à l’attention du G8 pour essayer d’éveiller la conscience internationale contre ces dangers. Nous allons travaillé avec les Français sur cette priorité internationale.