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Hamish Cowell

Ambassador to Tunisia

9th December 2014 Tunis, Tunisia

Mot de l’Ambassadeur Britannique: La Journée Internationale de la Lutte contre la Corruption | 9 Décembre 2014

atcpA l’occasion de la journée Internationale de la lutte contre la corruption, son Excellence l’Ambassadeur Britannique, Hamish Cowell, a marqué l’ouverture du séminaire tenu aujourd’hui, 9 Décembre, par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en partenariat avec le Gouvernement Tunisien et l’Instance National de la Lutte contre la Corruption.

Le séminaire entend revitaliser les discussions sur la Stratégie Nationale de Lutte contre la Corruption et faciliter l’échange entre les parties prenantes impliquées.

Ont été également présents Mr. Anouar Ben Khelifa, Secrétaire d’Etat chargé de la Gouvernance et de la Fonction Publique; Mr. Samir Annabi, Président de l’Instance Nationale de la Lutte Contre la Corruption ainsi que Mr. Mounir Thabet, Représentant Résident du PNUD, l’Ambassadeur Suédois, Fredrik Florén, et Tamotsu Ikekazi, Ministre-Conseiller de l’Ambassade du Japon.

 

Le mot d’ouverture de Son Excellence l’Ambassadeur Britannique :  

Monsieur le Secrétaire d’Etat, Monsieur le Président de l’Instance Nationale, collègues, Mes dames, Messieurs.

C’est un plaisir d’être avec vous à l’occasion de la séance d’ouverture de cette Journée Internationale de Lutte Contre la Corruption.

Un réel plaisir, car dans le secteur de la lutte contre la corruption, même s’il reste encore des défis, la Tunisie a démontré sa volonté, au niveau gouvernemental ainsi qu’au niveau de la société civile, de mettre en place un cadre légal et institutionnel pour éradiquer la corruption et pour une plus grande transparence des institutions gouvernementales.

Nous connaissons tous l’impact de la corruption. Elle mine la démocratie et l’état de droit ; elle érode la confiance au sein de la société – entre les services de l’état et la population mais aussi entre les acteurs économiques ; elle entretient des inégalités, affecte la compétition économique et décourage l’investissement.

Je félicite donc le gouvernement Tunisien et les autres acteurs- la société civile, le media, les citoyens- pour les efforts et les avancées importants qui ont été enregistrés durant les quatre dernières années.

Et je suis heureux que la Grande Bretagne ait put être associée à ses efforts, soit par sa contribution au programme du PNUD, soit par son support pour d’autres acteurs internationaux ou nationaux agissant dans ce domaine en Tunisie et dont beaucoup sont dans la salle aujourd’hui (comme par exemple l’OCDE, I’Association Tunisienne des Controleurs Publics, I-Watch, ou le National Resource Governance Institute).

Certes, ce n’est que le début d’un long chemin. Il faut enraciner cette volonté de changement par un cadre légal et régulateur solide mais aussi pour un changement d’attitude dans les services publics. Et nous savons tous que changer les attitudes prend du temps.

Mais nous savons aussi que la Tunisie peut bruler les étapes et bénéficier de l’expérience d’autres pays. Certains pays comme la Grande Bretagne ont une longue expérience de lutte contre la corruption et pour la transparence. Mais c’est un processus qui évolue en permanence.

Notre Premier Ministre a fait de la lutte contre la corruption et pour la transparence une de ses priorités. Durant sa Présidence du G8 en 2013 et  celle de l’Open Government la même année, la Grande Bretagne a poussée la communauté internationale pour un renforcement de la transparence et de la lutte contre la corruption au niveau international.

Mais nous continuons d’avancer aussi au niveau national. Le Gouvernement Britannique publie aujourd’hui, un jour hautement symbolique, son plan Anti-corruption. Donc nous nous améliorons aussi tous les jours et nous sommes heureux de partager nos expériences, positives ou négatives.

Au moment ou la Tunisie est sur le point de réaliser un autre moment historique dans sa transition démocratique, nous savons que de nombreux défis restent à l’horizon, notamment le défi économique. Ce défi ne pourra ểtre relevé que si la Tunisie continue son effort en matière de lutte contre la corruption et pour la transparence.

La communauté internationale est avec vous dans cet effort. Et je suis convaincu que les avancées importantes vont continuer avec les champions de la lutte contre la corruption qui existent au niveau des institutions gouvernementales, y compris les instances indépendantes, mais aussi au niveau du Parlement et de la société civile. Chacun dans vos rôles, vous contribuez à une Tunisie plus intègre et plus transparente.

Je vous remercie.

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